Le monde n’est qu’une parade, futile et vide

Le monde n’est qu’une parade, futile et vide, un pur néant, une semblance de réalité. Ne mettez pas en lui vos affections. Ne brisez pas le lien qui vous unit à votre Créateur, ne soyez pas de ceux qui se sont écartés de ses sentiers pour errer loin de lui. En vérité, je vous le dis, le monde est semblable à ces mirages du désert que le voyageur altéré prend pour de l’eau et qu’il s’efforce d’atteindre jusqu’à s’apercevoir que c’est une pure illusion au moment où il y parvient. Le monde peut être encore comparé au portrait de la bien-aimée que l’amant trole-monde-nest-quune-parade-futile-et-videuve enfin après une longue quête et qui se révèle, à sa grande déception, incapable de « satisfaire ou d’apaiser sa faim ». (Baha’u’llah, Florilège des écrits de Baha’u’llah)

Dis: Ô peuple, le monde, et tout ce qu’il renferme, est sous la puissante étreinte de sa volonté: ne vous laissez pas décevoir par les illusions de cette vie. Il dispense à qui il veut ses bienfaits, et à qui il lui plaît, il les retire. Il agit, en vérité, selon son bon plaisir. Si le monde était à ses yeux de quelque valeur, même celle d’un grain de moutarde, il n’en eût pas abandonné la possession à ses ennemis. Mais il a permis que vous vous laissiez entraîner dans le tourbillon des affaires du monde, à cause de ce que vos mains ont forgé contre sa cause. C’est là, en vérité, un châtiment que vous vous êtes vous-mêmes délibérément infligé, puissiez-vous le comprendre ! Continuerez-vous à faire vos délices de choses que Dieu tient pour méprisables, et par lesquelles il a voulu mettre à l’épreuve le coeur des hésitants ? (Baha’u’llah, Florilèges des écrits de Baha’u’llah)

Dépouillez-vous de tout attachement au monde et à ses vanités. Prenez garde de les approcher dans la mesure où ils vous incitent à la cupidité et vous empêchent de vous engager dans le sentier droit et glorieux. Sachez que, par « le monde », il faut entendre votre ignorance de celui qui est votre Créateur et votre absorbation par tout ce qui n’est pas lui. La « vie à venir » signifie, au contraire, ce qui vous rapproche sûrement de Dieu, le Très-Glorieux, l’Incomparable. Ce qui, en ce jour, vous détourne de l’amour de Dieu n’est rien d’autre que le monde. Fuyez-le donc afin d’être parmi ceux qui sont bénis. Si, toutefois, un homme épris de la beauté des choses terrestres désire s’en parer et prendre sa part des bienfaits que le monde procure, il peut le faire sans dommage, à condition de ne permettre à quoi que ce soit de s’interposer entre Dieu et lui, car Dieu a, en effet, créé pour ceux de ses serviteurs qui croient en lui, toutes les bonnes choses de la terre et des cieux. Goûtez, ô peuple, à ces bonnes choses que Dieu vous a accordées, et ne vous privez d’aucun de ses merveilleux bienfaits. Sachez lui rendre grâces et louanges, et lui en être sincèrement reconnaissants. (Baha’u’llah, Florilèges des écrits de Baha’u’llah)

Purifiez votre coeur de l’attachement au monde, votre langue de la calomnie et vos membres de tout ce qui vous empêche de vous approcher de Dieu, le Puissant, le Magnifié. Dis: par  » monde « , nous entendons ce qui vous détourne de l’Orient de la révélation et vous pousse vers ce qui ne vous profite pas. En vérité, ce qui vous détourne de Dieu en ce jour, c’est par essence l’attachement aux biens de ce monde. Evitez-le et approchez-vous de la Vision sublime, cet Orient brillant et resplendissant. (Baha’u’llah, Épitre au fils du loup)

O vous qui tirez vanité des richesses périssables! Sachez que la richesse est en vérité une puissante barrière entre le chercheur et son Désir, entre l’amoureux et son Bien-Aimé. Les riches, sauf un petit nombre, ne parviendront par aucun moyen à la cour de sa présence et n’entreront point dans la cité du contentement et de la résignation. Donc, heureux est l’homme riche que ses richesses n’écartent pas du royaume éternel et ne privent pas de l’empire impérissable. Par le plus Grand Nom! La splendeur d’un tel homme illuminera les habitants du ciel comme le soleil éclaire les peuples de la terre. (Baha’u’llah, Paroles cachées)

Ne t’afflige pas des difficultés et des épreuves de ce bas monde, et ne te réjouis pas non plus dans les périodes d’aisance et de confort, car les deux s’effaceront. Cette vie présente est semblable à une vague qui se soulève. à un mirage, ou à des ombres à la dérive. Or, une image déformée dans le désert pourrait-elle jamais servir d’eau rafraîchissante? Non, par le Seigneur des Seigneurs! Jamais la réalité et sa pure ressemblance ne pourront être une, et grande est la différence entre l’illusion et le fait, entre la vérité et son spectre. Sache que le Royaume est le monde réel et que le monde d’ici-bas n’est que son ombre déployée. Une ombre n’a pas de vie propre; son existence n’est que fantaisie, rien de plus; ce ne sont que des images que l’eau nous renvoie, et qui apparaissent comme telles à nos yeux. Fie-toi à Dieu. Aie confiance en Lui. Prononce sa louange et appelle-Le continuellement en ton esprit. En vérité, Il transforme la difficulté en aisance, le chagrin en consolation et le labeur en paix absolue. En vérité, Il exerce son empire sur toutes choses. Si tu désires écouter mes paroles, délivre-toi des chaînes de tout ce qui vient à passer. Remercie plutôt, en toutes circonstances, ton Seigneur aimant, et remets tes affaires à sa volonté, qu’Il exerce comme il Lui plaît. En vérité, ceci est pour toi préférable à toute autre chose, en ce monde et dans l’autre. (Sélection des écrits de ‘Abdu’l-Bahá, #150)

Nous révélons ces paroles graves et convaincantes dans l’intention de persuader le chercheur qu’il devrait tenir pour transitoire tout ce qui n’est pas Dieu et pour pur néant tout ce qui n’est pas lui, l’objet de toute adoration… (Baha’u’llah, Livre de la certitude, #214)

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